Les filles sont intelligentes et excellent dans les domaines des STIM (Nigéria)

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Favour fait la démonstration d'un système d'éclairage domestique à distance contrôlé par ordinateur au laboratoire de robotique. Photo : ONU Femmes/ Faith Bwibo
Favour fait la démonstration d'un système d'éclairage domestique à distance contrôlé par ordinateur au laboratoire de robotique. Photo : ONU Femmes/ Faith Bwibo

Favour Odiyo est une stagiaire de premier cycle chez IntelBox. Faisant partie d'une équipe qui construit actuellement un robot pour la compétition IntelBox RoboWars, Odiyo crée un sous-système qui donnera au robot ses "yeux" (vision par ordinateur).  

Odiyo est une technophile depuis son plus jeune âge, et elle a toujours été curieuse de savoir comment et pourquoi les choses fonctionnent. Son amour pour la technologie, les sciences et les mathématiques l'a amenée à étudier l'informatique à l'université fédérale de Lokoja, au Nigéria. Elle s'intéresse à l'intelligence artificielle (IA), à l'apprentissage automatique, au génie logiciel et à la science des données. 

Selon Favour, le plus grand défi pour elle est le fait d'être une fille dans un domaine à prédominance masculine. L'idée que les filles doivent se consacrer uniquement à la vie domestique est un facteur énorme ; je rencontre des gens qui pensent que je suis trop audacieuse pour être dans la technologie. Cette idéologie répandue explique pourquoi il y a moins de filles dans ce domaine. Cependant, je surmonte cela en entrant en relation avec des personnes ayant de meilleures idéologies et en me concentrant sur mon dynamisme et ma passion. 

Sa journée de travail commence à 9 heures du matin, après quoi elle passe le reste de la journée à travailler sur un projet, actuellement le projet RoboWars. Elle écrit des codes, teste, débogue et recommence - jusqu'à environ 17 heures, heure à laquelle sa journée de travail se termine. 

Mme Favour espère que les différents secteurs de la société pourront mieux appliquer la technologie. Le résultat serait de créer des solutions qui permettraient aux gens d'avoir une meilleure expérience dans le pays. L'IA peut améliorer les services de soins de santé, comme les chirurgies robotisées de haute précision ; ces domaines peuvent améliorer la fabrication, l'éducation, comme les installations d'apprentissage en ligne, et améliorer l'économie globale du Nigéria et apporter des innovations et de meilleurs processus dans le pays".  

La technologie peut déboucher sur des inventions dans le domaine de la fabrication pour résoudre certains des défis économiques de l'Afrique, contribuer au commerce électronique qui se développe rapidement au Nigeria, être un moyen pour un plus grand nombre de personnes de s'exprimer, nous mettre au diapason du monde et, globalement, améliorer le statut économique. 

Pour ce qui est de son avenir, une Favour rayonnante déclare : "J'espère être une experte dans mes domaines d'intérêt, suffisamment pour fournir des solutions et continuer à encadrer les futurs techniciens.’’ 

Ses inspirations proviennent de l'aspect créatif de la technologie. ‘’Je peux avoir une idée, lui donner vie, innover et voir les choses fonctionner. Je peux inventer des possibilités et contribuer à l'humanité avec compétence, et c'est beau à voir !"

Elle a également quelques conseils à donner aux filles qui envisagent de s'engager dans un domaine des STIM : "Lancez-vous !!! Vous pouvez être tout ce que vous voulez être", "poursuivez votre passion, laissez-la redéfinir votre état d'esprit et poursuivez-la sans vous soucier des opinions contraires"

Favour est également membre d'un club informatique où elle crée des applications web et mobiles. 

IntelBox est une entreprise technologique basée au Nigeria.  Elle se concentre sur l'innovation, la découverte (recherche interdisciplinaire - The IntelBox Learning Center) et l'ingénierie (conseil en technologie, conseil et ingénierie). L'IntelBox RoboWars vise à susciter l'intérêt de la jeunesse africaine pour les systèmes embarqués et l'ingénierie mécatronique. L'Afrique a longtemps été le consommateur de ces technologies et cette initiative suscitera de nouvelles conversations à ce sujet. Espérons que dans les dix prochaines années, les Africains seront à la pointe du progrès et construiront de telles technologies pour résoudre les problèmes qui leur sont propres.