Gouvernance et participation des femmes

 

Dans le contexte du Mali, la mobilisation des femmes en politique et la gouvernance ouvrent des perspectives nouvelles et réalistes pour l’avenir durable du pays. Que ce soit à travers leur représentation au niveau décisionnel dans les institutions de l’état Malien ou leur mobilisation et participation politique, l’engagement des femmes dans la gouvernance est un maillon fort pour le développement du Mali.  

Les femmes, en tante que piliers de la société, doivent être impliquées intégralement dans toutes les instances de prises de décisions. C’est pour cela que ONU Femmes plaide auprès des autorités et soutient les communautés, afin que les femmes au Mali puissent contribuer à la consolidation d’une paix et d’un développement durable au niveau local, national et sous-régional. 

Quelques résultats à date du programme Gouvernance : 

  • Un cadre législatif et politique renforcé permet la participation et le leadership des femmes : grâce à la loi 052, une augmentation des femmes dans les instances aux prises de décision. En 2013 à 2018 la moyenne était de 9.5%. Aujourd’hui, elle est de 41,02% au niveau de la Cour Suprême, 22,22% au niveau de la Cour Constitutionnelle présidée par une femme. Pour la transition de 2020-2021, spécifiquement au sein du CNT, les femmes sont représentées à hauteur de 26,4 %. 227 conseillers communaux sur 670 sont des femmes (33.8%). 27,89 % de femmes élues lors des élections législatives de mars/avril 2020.  

  • Les lois fiscales/politiques/plans d'action nationaux ac­cordent la priorité à la répartition des recettes et allocations budgétaires en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomi­sation des femmes : une stratégie nationale pour la planification et budgétisation sensible au genre a été élaborée renforçant la capacité des organisations de la société civile à faire un suivi budgétaire sensible au genre.  

  • Cadres législatifs/capacités institutionnelles renforcées pour une gestion et une planification des finances publiques sensibles au genre : un rapport genre est élaboré et annexé à la loi des finances annuellement pour sensibiliser les décideurs d’au moins 18 ministères sur la nécessité de prendre en compte le genre dans les dépenses publiques ; la capacité nationale a été renforcée sur la planification et budgétisation sensible au genre (PBSG).   

  • Capacités renforcées des ministères de tutelle et des collectiv­ités locales à faire des allocations budgétaires stratégiques grâce à l'intégration de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans la planification et la budgétisation : consensus politique établi pour combler le déficit de financement de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes : consensus pour mettre en œuvre la recommandation du SG du Système des Nations Unies (l’allocation de 15% des fonds au développement à l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes) obtenue par les parties prenantes du développement durable au Mali.