La parité homme femme doit être encouragée et respectée en République Centrafricaine

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Selon l’article 3 de la Loi No 16.004 instituant la parité entre les hommes et les femmes, le principe de parité vise l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux, aux fonctions électives, des candidatures doivent être présentées en nombre égal des candidats hommes et femmes.

Femmes centrafricaines relisant les projets des décrets sur la loi sur la parité Photo: ONU Femmes/ Leila Kengueleoua

C’est dans cette optique que l’atelier de validation du Projet des Décrets d’Application de la Loi du 24 Novembre 2016 ainsi que la création de l’Observatoire National Parité en République Centrafricaine a été présidé par la ministre de la Promotion de la femme, de la Famille, et de la Protection de l’Enfant, Aline Gisèle Pana.

Les femmes étant sous représentées dans les instances de prises de décisions et dans les différents secteurs d’activités, l’objectif est de rendre possible et équitable la représentativité des femmes dans la société centrafricaine.

 « La République Centrafricaine a ratifié plusieurs conventions, accords et protocoles internationaux relatifs aux droits de l’Homme et des peuples, en général, et ceux visant particulièrement les droits des femmes », a rappelé la ministre dans son discours.

Selon Aline Gisèle Pana, l’organisation de cet atelier de validation « est une étape déterminante non seulement pour le Gouvernement mais pour toute la population centrafricaine qui doit s’engager pour la parité 50/50 d’ici 2030 ».

Pour la ministre de la Promotion de la Femme, « les filles et femmes subissent des discriminations a tous les niveaux, ce qui représente un obstacle à la réalisation des Objectifs de Développements Durables 5 (ODD5) »

Promulguée le 24 novembre 2016 par le Président de la République Centrafricaine Faustin Archange Touadéra, après son adoption par l’Assemblée nationale, la loi instituant la parité en République Centrafricaine impose un quota d’au moins 35% de représentation pour les femmes « à des postes nominatifs et électifs tant au niveau du secteur public que du secteur privé »

Pour veiller au respect de ces dispositions, la loi prévoit la création d’un « Observatoire national de parité homme/femme » dont la mission est « d’impulser le principe de la parité auprès de structures de formation » ainsi que « le suivi et évaluation périodique de la mise en œuvre de la présente loi. «

Il est à noter que la ministre de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant n’a pas manqué de remercier les différents acteurs mais plus particulièrement ONU Femmes Centrafrique pour avoir mobilisé les ressources pour l’organisation de cet atelier à travers un mémorandum d’accords de partenariats avec le ministère.

Elle clôturera l’ouverture de cet atelier en précisant que cette loi sur la parité sera son « cheval de bataille».