Une cinquantaine de jeunes filles maliennes de divers horizons, notamment des étudiantes, âgées entre 17 et 25 ans viennent d’achever leur parcours de formation au numérique grâce à « l’initiative African Girl Can Code ». Il s’agit du tout premier camp de formation au codage, organisé à Bamako et accueilli par ces dernières avec dynamisme, participation et motivation. Un projet mis en œuvre par L’Union Africaine et ONUfemmes , avec l’appui financier du Gouvernement de Belgique, afin de combler l’écart numérique entre les sexes et ainsi soutenir et promouvoir l’entrée des jeunes filles dans le secteur des TIC et du Codage. Un point souligné par Marie Goreth Nizigama, Représentante résidente d’ONU Femmes lors de son allocution au cours de la cérémonie de lancement, qui affirme que, selon le rapport de l’UNESCO, Gap in science, seulement 30% en moyennes des femmes d’Afrique subsaharienne ont engagé des carrières dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. De ce fait « Ce projet “ African Girls can code”, est une réponse concrète aux inégalités en termes d’accès à et d’utilisation des technologies de l’Information et de la communication (TIC). Il œuvrera en faveur d’une évolution digitale plus inclusive ».
Apprendre aux jeunes maliennes à coder, la clé pour libérer leur plein potentiel de développement dans le secteur des TIC
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Le Programme de formation dont a bénéficié ces jeunes filles leur a permis de développer des compétences en algorithme, programmation web, intelligence artificielle, robotique, scratch et codage. Pour Keita Fatoumata Anna, Etudiante en sixième année de médecine et odontologie de Bamako, « ce temps passé à apprendre le codage a été très gratifiant, les nombreuses notions apprises et les compétences acquises lui permettront de se lancer dans son projet de E-santé, qui est celui de développer une application qui recense et répond aux besoins médicaux des populations en particulier celui des femmes et de leur santé reproductrice ». Avec d’avantage de détermination et satisfaction, Aissata Bocoum, Etudiante en réseaux et Télécommunications reconnait que cette « formation a boosté sa confiance en elle car elle avait débuté un projet en E-Marketing qui visait à promouvoir la culture malienne à travers la commercialisation des vêtements (Halal, Hidjab et les foulards) et ce programme de formation lui a permis d’avoir de meilleurs outils pour maturer son projet par le biais du numérique ».
Ainsi, la seconde phase de ce projet qui se veut pérenne, vient renforcer les acquis de la première phase et s’inscrit dans le plan stratégique d’ONUfemmes 2022-2025 avec d’une part l’ODD 5 en faveur de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les Femmes et des filles, L’ODD 4 qui vise à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir les possibilité d’apprentissage tout au long de la vie pour tous et l’ODD8 qui met l’accent sur le plein emploi productif et le travail décent pour tous.