Le Sénégal a été retenu parmi les deux pays d’intervention de la deuxième phase du programme « 3R », financée par l’Allemagne. Cette phase vise à renforcer l’autonomisation économique des agricultrices et leur résilience au changement climatique. L’objectif global du programme est d’éliminer les obstacles structurels à la participation pleine et égale des femmes à l’économie, en intégrant la reconnaissance, la réduction et la redistribution du travail de soins non rémunéré. Plus spécifiquement, le programme encourage le secteur public à jouer un rôle clé dans le développement de l’économie des soins, en investissant dans les services et infrastructures de soins. Ces investissements permettraient non seulement de créer des millions d'emplois décents pour les femmes, mais aussi de faciliter leur accès à des activités économiques mieux rémunérées, y compris dans des secteurs traditionnellement masculins.

Le nouveau référentiel Sénégal 2050, via la Stratégie Nationale de Développement (SND 2025-2029), s’aligne sur l’Axe 3 : Aménagement et Développement durable. Ses objectifs incluent une transition énergétique juste (3.3) et la promotion de modes de production et de consommation durables (3.4). Ces politiques visent à réduire la dépendance aux combustibles traditionnels et à renforcer la résilience des populations face à la pauvreté énergétique grâce à des alternatives modernes. Ces politiques visent à réduire la dépendance aux combustibles traditionnels et à renforcer la résilience des populations face à la pauvreté énergétique par l’adoption d’alternatives modernes.

Ces orientations stratégiques offrent une opportunité d’intégrer pleinement la question du travail de soin non rémunéré dans la transition énergétique et le développement durable mais également de mettre en avant le lien entre l'accès aux alternatives énergétiques modernes et la réduction du travail domestique non rémunéré des femmes. Il s’agira essentiellement de promouvoir des solutions énergétiques qui allègent les tâches domestiques tels que les foyers améliorés et d’intégrer les femmes dans ces initiatives de transition énergétique à travers la formation et le financement.

Le rapport mondial du Système des Nations Unies sur le suivi des ODD en 2023, classant les pays pour 2022, en partant de leurs performances au niveau des ODD (sur une échelle de valeur de 0 à 100) montre que le Mali, avec une valeur de 58,0 se hisse au-dessus de la moyenne des pays africains (53) positionnant le pays à la 131ème place sur 166 pays. Le Mali a nettement amélioré son rang depuis 2019 puisque son score (51,5) était en dessous de la moyenne d’Afrique (52,1) du fait de ses performances au niveau des ODD 2, 5, 12 et 15, grâce au dynamisme de son secteur agro-pastoral, à l’amélioration des droits des femmes dans plusieurs domaines et la consolidation des acquis dans la gestion durable des ressources naturelles.

Plusieurs études ont montré que les organisations de femmes de la société civile et/ou celles axées sur le genre sont un moteur clé des progrès en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes à l’échelle mondiale. Dans le contexte du Mali, elles ont démontré leur savoir dans les domaines des priorités programmatiques d’ONU Femmes en faisant montre de leur dynamisme et leur savoir-faire dans la consolidation de la paix, la mise en œuvre de la résolution 1325, l’autonomisation économique des femmes maliennes, la participation à la vie publique et la lutte pour l’élimination de la violence faite aux femmes y compris les pratiques néfastes. Leur dynamisme a été un indicateur de l’évolution de l’espace associatif féminin et de sa démocratisation. L’ONU Femmes collabore activement avec les organisations de la société civile actives dans le domaine du genre et de la défense des droits des femmes en vue de renforcer leurs capacités afin d’accroître leur influence positive sur la vie et le devenir des femmes en fonction de leurs domaines d’expertise.

Au regard de l’avènement de nouveaux cadres programmatiques de référence (2026-2030), il apparaît nécessaire pour ONU Femmes d’actualiser le répertoire de ses organisations partenaires potentielles afin de prendre en compte toutes les potentialités qu’elles ont, en favorisant l’égalité des chances. Ce répertoire servira de « Roster » utile pour les interventions de qualité.

En 2021, le Fonds Français Muskoka a de nouveau renouvelé son engagement à poursuivre son appui pour l’amélioration de la santé, du bien-être et de la nutrition des femmes, nouveau-nés, enfants et adolescents/jeunes dans six (6) pays de notre sous-région à savoir le Benin, la Cote d’Ivoire, La Guinée, le Sénégal, le Tchad et le Togo et ceci jusqu’en 2026. Dans le cadre de la mise en œuvre du Volet ‘’ Renforcer la demande de services et l’autonomisation socio-économique et juridique des femmes et des adolescentes, réduire les violences et discriminations à leur égard et promouvoir des attitudes et comportements sociaux favorables à la SRMNIA-NUT  ‘’ au Benin, Guinée, Tchad et Togo, ONU Femmes à travers son Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre lance un appel à proposition à l’endroit des Organisations de la Société Civile locales au titre de l’allocation 2024-2025. Cette republication concerne exclusivement la Guinée et le Tchad.

La sélection des partenaires dans les pays ne disposant de bureau ONU Femmes entre dans le cadre de l’exécution de l’Objectif Stratégique 3 : « Renforcer la demande de services et l’autonomisation socio-économique et juridique des femmes et des adolescentes, pour réduire les violences et discriminations à leur égard et promouvoir des attitudes et comportements sociaux favorables à la SRMNIA-NUT » du programme conjoint MUSKOKA. Dans le cadre de ce projet, ONU Femmes a pour mandat de mobiliser les décideurs politiques, les OSC, les communautés et les leaders d’opinion pour impulser le plaidoyer pour un environnement légal et budgétaire soutenant la promotion des droits et des femmes, leur autonomisation, l’égalité femmes-hommes et la protection contre les violences faites aux femmes pour l’amélioration de leurs santé et bien-être.

Une approche de genre en faveur de la lutte contre les pratiques sociales discriminantes et les violences basées sur le genre (VBG) sera adoptée et un accent particulier sera mis sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes filles et des femmes, à travers l’approche droits et le renforcement de leur accès à l’information, aux soins et à un appui psychosocial pour les survivantes de violence.

La Guinée et le Tchad bénéficieront du financement de ONU femmes pour mettre en œuvre les activités sous les domaines d’interventions suivants :

- Promotion de changements de normes sociales, pour soutenir une transformation dans les comportements et attitudes des populations

- Renforcement de la prévention et de la prise en charge holistique et conjointe (avec les autres secteurs) des violences basées sur le genre,

- Promotion des droits dans le domaine de la santé, à travers l’accès des jeunes, des femmes et des filles aux informations et compétences de SRMNIA-NUT.

En 2021, le Fonds Français Muskoka a de nouveau renouvelé son engagement à poursuivre son appui pour l’amélioration de la santé, du bien-être et de la nutrition des femmes, nouveau-nés, enfants et adolescents/jeunes dans six (6) pays de notre sous-région à savoir le Benin, la Cote d’Ivoire, La Guinée, le Sénégal, le Tchad et le Togo et ceci jusqu’en 2026. Dans le cadre de la mise en œuvre du Volet ‘’ Renforcer la demande de services et l’autonomisation socio-économique et juridique des femmes et des adolescentes, réduire les violences et discriminations à leur égard et promouvoir des attitudes et comportements sociaux favorables à la SRMNIA-NUT  ‘’ au Benin, Guinée, Tchad et Togo, ONU Femmes à travers son Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre lance un appel à proposition à l’endroit des Organisations de la Société Civile locales au titre de l’allocation 2024-2025.

La sélection des partenaires dans les pays ne disposant de bureau ONU Femmes entre dans le cadre de l’exécution de l’Objectif Stratégique 3 : « Renforcer la demande de services et l’autonomisation socio-économique et juridique des femmes et des adolescentes, pour réduire les violences et discriminations à leur égard et promouvoir des attitudes et comportements sociaux favorables à la SRMNIA-NUT » du programme conjoint MUSKOKA. Dans le cadre de ce projet, ONU Femmes a pour mandat de mobiliser les décideurs politiques, les OSC, les communautés et les leaders d’opinion pour impulser le plaidoyer pour un environnement légal et budgétaire soutenant la promotion des droits et des femmes, leur autonomisation, l’égalité femmes-hommes et la protection contre les violences faites aux femmes pour l’amélioration de leurs santé et bien-être.

Une approche de genre en faveur de la lutte contre les pratiques sociales discriminantes et les violences basées sur le genre (VBG) sera adoptée et un accent particulier sera mis sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes filles et des femmes, à travers l’approche droits et le renforcement de leur accès à l’information, aux soins et à un appui psychosocial pour les survivantes de violence.

Le Bénin, la Guinée, le Togo et le Tchad bénéficieront du financement de ONU femmes pour mettre en œuvre les activités sous les domaines d’interventions suivants :

- Promotion de changements de normes sociales, pour soutenir une transformation dans les comportements et attitudes des populations

- Renforcement de la prévention et de la prise en charge holistique et conjointe (avec les autres secteurs) des violences basées sur le genre,

- Promotion des droits dans le domaine de la santé, à travers l’accès des jeunes, des femmes et des filles aux informations et compétences de SRMNIA-NUT.

L’objectif global de ce projet est donc de renforcer le rôle des organisations de femmes pour le retour de la paix et la sécurité dans le Sahel par le renforcement de capacités. Le projet s’étend sur une période de trois ans et touchera en tout 103 organisations de femmes, dont 18 organisations (3 organisations régionales et 15 organisations nationales, par conséquent 3 organisations dans chaque pays du G5 Sahel), recevront un financement plus important. Ces organisations seront sélectionnées de manière transparente sur la base d’indicateurs clairement définis liés à leur potentiel d’impact élevé.